L’asile est un droit individuel défini par la Convention de Genève relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 comme laprotection qu’accorde un État d’accueil à un étranger qui ne peut, contre la persécution, bénéficier de celle des autorités de son pays d’origine.
Article premier – A.
Aux fins de la présente Convention, le terme « réfugié » s’appliquera à toute personne : (…) 2) Qui craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. »
Cette information a été largement corroborée par les témoignages des rescapés que nous avons recueillis et qui se plaignent d’avoir été refoulés méchamment dans leurs droits.
De plus, arrivés en France et même en Europe, bon nombre de réfugiés n’on t pas de réseau pour les aider à exprimer dans les formes leur demande d’asile.
Manque d’instruction, dépaysement et chocs traumatiques cumulés sont autant de facteurs qui fausseront un dossier et le condamneront à un rejet par l’OFPRA.